« Ce que je veux dire c’est que, quand, pendant des
années, les pouvoirs publics ne gèrent pas correctement l’intégration, cela
peut provoquer comme réponse, chez les citoyens, du racisme. Cela crée une
culture de la méfiance. Cela peut se traduire par une attitude très négative à
l’égard de certains migrants, en particulier d’origine marocaine, notamment les
Berbères, à Anvers. Ce que je veux dire, c’est que le racisme est le résultat,
la conséquence, pas la cause de nos problèmes. Ceux qui pensent qu’en luttant
contre le racisme on va tout résoudre se trompent. ». Bart De Wever dans le texte. La logique de
l’argumentation du Bourgmestre d’Antwerpen, c’est que l’échec de l’intégration
est la cause du racisme, en gros, vous faites chier, alors ne vous étonnez pas
que ça pue. Ce type est génial.
Et puis, quand on
est lancé comme ça, on n’est pas près de s’arrêter. « En revanche, nous avons énormément de difficultés à
organiser la mobilité sociale dans la communauté berbère d’Anvers, qui
représente 80 % de la communauté marocaine de la ville. C’est une
communauté très fermée, qui éprouve une grande méfiance envers l’autorité, au
sein de laquelle l’islam est très peu organisé, et qui est très sensible aux
thèses salafistes, à la radicalisation. Il faut que tout le monde fasse un
effort, notamment pour chercher du travail. Or, certains utilisent l’argument
du racisme pour justifier des échecs personnels et espérer que tout soit
pardonné. Cela ne va pas ! ». En gros ; oui, je sais
qu’il n’est plus gros… ; une personne victime de racisme c’est un frustré
qui s’ignore.
Tout ça fait la
Une, suscite les commentaires. C’est sans doute le but premier de ce qu’il
raconte. L’important c’est que l’on parle de Bart et de la N-VA, même s’ils
disent des âneries. La com’ ça fonctionne comme ça. Faut bien regagner les
quelques points de sondage que le Vlaams Belang à rogner à l’os N-VA.
Il y a quelques
années, Bart De Wever avait dit que celui qui parle dans son dos parle à son
cul. En français, il y a une expression qui dit « Parle à mon cul, ma tête
est malade ». Je crois bien que c’est ce que toute personne sensée devra
dorénavant faire tant la tête de Bart a l’air mal en point.
En tout cas, ce
n’est pas vers le Centre pour l’Egalité des Chances qu’il faudra se tourner
pour se demander si ce gaillard n’exagère quand même pas un peu. Ce matin (25
mars), sur les ondes RTBéennes, Patrick Charlier, directeur-adjoint dudit
machin, l’a dit, redit et répété, il n’y a rien de contraire à la loi. Ce que
fait Monsieur Bart relève de la liberté d’expression. On peut ne pas être d’accord.
On peut lui répondre. On peut argumenter. Porter plainte ne servira à rien. Ben
oui, ça devrait le faire, je vais lui répondre et argumenter et je vous parie
trois paquets d’Oreo que ce que je dirai fera la Une des journaux papier,
télévisé et radio. On a à peu près le même poids.
Mais ouf… il ajoute
que politiquement et moralement ces propos sont condamnables. M’est d’avis que
Bartounet tremble politiquement et est blessé moralement par la sentence de
Patrick Charlier. Non mais, si c’est pour gâcher mon petit-déjeuner avec des
platitudes pareilles, je comprends que certains veuillent le supprimer le
Centre pour l’Egalité des Chances. Franchement, ça ferait une belle économie.
Allez, reprenez l’interview
de Bart et remplacez Berbères/Marocains par Népalais ou Flamands qu’on rigole
un peu.
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